De l’enseignement à l’édition, un rêve : partager

Buck-Robert

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Ayant travaillé 36 ans dans l’enseignement, Robert Buck a rencontré tous types d’élèves. Des expériences qu’il voulait partager avec les enseignants d’aujourd’hui et de demain, c’est pourquoi il s’est lancé dans l’écriture et l’autoédition de son premier livre.

 

Des élèves, Robert Buck en a rencontrés, et de tous les comportements. Pendant 36 ans, cet enseignant d’origine québécoise a en effet été, entre autres, professeur d’anglais langue seconde, d’immersion française, conseiller, directeur d’école, ou encore coordonnateur des Services aux élèves à la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

Il a travaillé auprès d’enfants de tous âges mais aussi d’adultes, au Québec, en Ontario et au Manitoba. Cet été, il prendra sa retraite, mais non sans avoir partagé avec les enseignants actuels et futurs ses expériences et observations en salle de classe, dans un livre qu’il a intitulé De la relation à l’intervention : Propos et confidences d’un enseignant passionné.

« Comme enseignant, on a un énorme pouvoir d’influence sur nos élèves et c’est à nous de s’assurer que la relation reste positive, de montrer le bon exemple, affirme Robert Buck. On partage des connaissances, mais aussi des savoir-faire, des savoir-agir, des savoir-être.

« Et surtout, c’est important de dissocier l’élève de son comportement. Sur le tableau noir en salle de classe, quand on fait une erreur, on l’efface et on recommence. De même, quand un élève fait une crise de comportement, c’est important de l’effacer de notre mémoire et de recommencer, de lui donner une chance. Il n’y a pas d’enfants « difficiles ». Au contraire, ce sont eux qui sont les plus résilients. »

 

Cette conviction profonde qui a rythmé sa carrière, Robert Buck l’a donc décrite dans son livre à travers diverses expériences qu’il a vécues ou observées. Mais si l’écriture d’un livre peut être un défi, sa publication aussi!

« En mai 2018, je suis allé visiter le site Web des éditions Chenelière Éducation car ils sont spécialisés dans les livres d’éducation, et je leur ai envoyé ma proposition de livre, raconte l’auteur. En septembre, je n’avais toujours pas de réponse. Je ne savais même pas s’ils avaient bien reçu ma proposition. Et quand j’ai appelé, on m’a répondu que la personne en charge était trop occupée pour me répondre. Encore aujourd’hui, je n’ai toujours pas de nouvelles d’eux! »

Robert Buck n’a pas attendu longtemps avant de changer ses projets. « En faisant quelques recherches, j’ai appris que de manière générale, sur une centaine d’idées de manuscrits envoyées à des maisons d’édition, à peine une devient vraiment un livre publié. C’est très peu. Alors, j’ai pensé que je pourrais peut-être devenir mon propre éditeur. »

En septembre dernier, l’enseignant a donc cherché et trouvé BouquinBec, un organisme basé à Montréal qui offre des services d’accompagnement à l’édition. « Je les ai contactés et j’ai tout de suite aimé leur ouverture d’esprit, leur générosité. »

Robert Buck a pu être associé avec une personne chargée de réviser et corriger son manuscrit, une autre pour l’appuyer dans le graphisme de son livre, et enfin une troisième pour l’impression.

« C’était l’accompagnement idéal pour moi, se réjouit-il. J’avais quelqu’un à mes côtés à chaque étape et j’ai pu leur poser tout plein de questions. Jamais on ne m’a fait sentir que mes questions étaient une perte de temps. J’ai toujours reçu des réponses. »

Robert Buck aurait pu opter pour d’autres services, notamment un accompagnement à la vente, mais il a préféré s’en passer. « Être mon propre éditeur a tout de même un coût plus élevé que si j’étais passé par une maison d’édition,» explique-t-il. Mais c’est un choix qu’il ne regrette aucunement car « en m’auto-éditant, j’ai vraiment pu faire le produit que je voulais. J’avais le dernier mot dans tout. Ça, c’était important pour moi ».

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De la relation à l’intervention : Propos et confidences d’un enseignant passionné.