Partagez la publication :
Diplômés en physiothérapie, Josée Deezar et Quentin Raval viennent d’ouvrir ensemble leur cabinet Deezar-Raval Physiotherapy. Mais plutôt qu’un centre de santé comme emplacement, ils ont préféré un centre de sport : le CrossFit Winnipeg.
Josée Deezar connaît bien le CrossFit Winnipeg, boulevard Lagimodière. Elle y fait son sport régulièrement depuis cinq ou six ans. Quand elle a obtenu sa maîtrise en physiothérapie à l’Université du Manitoba, elle se voyait déjà y travailler.
« CrossFit Winnipeg est un lieu qui encourage l’activité physique, la bonne nutrition, les pratiques de vie saine. Il offre à ses clients des cours de sport, mais aussi des consultations de nutrition et du coaching personnalisé. Y intégrer un service de physiothérapie pour accompagner les clients dans leurs exercices me semblait une bonne idée. »
Elle a donc commencé à s’y établir à temps partiel comme physiothérapeute fin février 2019, tout en travaillant à deux autres cliniques de physiothérapie à Winnipeg.
En mai, Quentin Raval, qui a fait sa maîtrise de physiothérapie avec Josée Deezar, a rejoint cette dernière au CrossFit pour fonder ensemble Deezar-Raval Physiotherapy.
« On apporte aux clients du CrossFit un atout par rapport à l’activité physique, affirme Quentin Raval. On peut les éduquer sur ce qu’ils peuvent faire à la maison ou à la salle de sport pour prévenir ou améliorer une blessure. C’est un traitement actif. On commence toujours par demander à nos clients quels sont leurs buts. »
Tania Tétrault Vrga, fondatrice et entraîneure en chef de CrossFit Winnipeg, confirme l’intérêt d’un tel service dans ses locaux : « Lorsque CrossFit Winnipeg a ouvert ses portes en 2009, nous avions la vision d’une place unique pour tout ce qui concerne la santé et la forme physique, avec notamment des cours de conditionnement physique, des consultations de nutrition, de l’entraînement physique, des massages et de la physiothérapie.
« Dix ans plus tard, nous avons trouvé en Deezar-Raval Physiotherapy un partenaire idéal. Josée et Quentin peuvent non seulement traiter la douleur et les blessures de nos clients, mais aussi les aider à les prévenir. Ils fournissent un service indispensable à nos membres pour qu’ils puissent prendre contrôle de leur propre bien-être, et ainsi maintenir leur santé physique, mentale et émotionnelle. »
Quentin Raval précise cependant que leurs services ne se limitent pas aux clients du CrossFit Winnipeg. « C’est très avantageux pour nous d’être situés dans ces locaux pour recevoir des patients qui ne sont pas clients du CrossFit, car on a accès aux équipements et à l’espace du CrossFit. On peut donc leur faire faire beaucoup d’exercices variés, et eux-mêmes sont souvent impressionnés et intéressés de voir tous les autres programmes que le CrossFit offre. »
Josée Deezar renchérit : « C’est bon qu’ils puissent voir que le CrossFit, c’est pour tout le monde. Il n’y a pas besoin d’avoir un certain âge ou un certain corps. Souvent, quand on ne connaît pas, ça peut être intimidant de venir.
« De plus, Tania est francophone et plusieurs membres de son personnel le sont aussi. Or c’était important pour nous de pouvoir travailler et offrir des services en français. On a grandi tous les deux en français à Winnipeg. »
Pour bien s’établir, en plus de l’accueil à bras ouverts de l’équipe du CrossFit Winnipeg, les deux jeunes entrepreneurs ont fait appel au CDEM. « Fin avril, on a suivi le programme Été en affaires, raconte Quentin Raval. Ça nous a permis de trouver du financement pour acheter les équipements dont on avait besoin en plus de ceux du CrossFit, ainsi que des enseignes avec le nom de notre entreprise. »
« On bénéficie aussi d’un accompagnement individualisé de Joel Martine, coordonnateur de l’éducation économique jeunesse au CDEM », ajoute sa partenaire d’affaires.
Leurs rêves d’avenir? « Travailler au CrossFit à temps plein avec plus de chambres fermées pour nos consultations, et avoir un accès séparé de celui du CrossFit, même si nous travaillons ensemble à créer un centre de santé et conditionnement universel », conclut Quentin Raval.
© 2025 , Conseil de développement des municipalités bilingues du Manitoba. Tous droits réservés.